Le blog de dadouproductions

Ce matin, nous partîmes vers le col de Furfande . Notre départ fut perturbé par des bovins montant en alpage .

Nous montâmes tous les quatre jusqu'au col .

Nous eûmes l'honneur d'accompagner la seule grand-mère osant affronter une telle escalade infernale ! "Genre" elle se débrouillait "nickel chrome" !

Après cette ascension fulgurante, nous déjeunâmes (puisque nous sommes en France) à l'abri du vent au sommet du fameux col . 

Notre chère héroïne décida de s'aventurer seule au milieu de nulle part pour redescendre paisiblement . Elle prit un repos bien mérité…

Pendant ce temps, ses trois acolytes furent obligés de poursuivre seuls leur escapade, déboussolés sans leur mentor, à travers ce paysage bucolique que sont les granges et le refuge de Furfange .

Après cette rude épreuve au cours de laquelle nous pleurâmes toutes les larmes de notre corps, nous terminâmes, tant bien que mal, cette périlleuse boucle en repassant par le col . 

After this very longue absence, nous retrouvâmes finally notre darling en train de "bouqueter" (Cf. Larousse : verbe du 1er groupe : action de confectionner des bouquets) . 

Nous poursuivîmes notre randonnée vers notre carrosse .

Ci-joint, quelques pictures bonus rien que pour vous et le plaisir de vos yeux !

Clémence et Arthur, auteurs renommés d'expérience

P.S. : nous tenons à féliciter nos diables rouges pour ce très beau match en notre compagnie . 

Nos ados du secondaire étant inactifs en cette période après examens, nous leur avons proposé de nous accompagner dans le Queyras pour quelques jours.

Nous logerons, comme de bien entendu, à La Lobio . Lorsque j'écris "après examen", c'est tout à fait cela puisque Arthur avait terminé son dernier oral à 11h30 et que nous partions à midi . Notre première étape était Grenoble où nous avons réservé une chambre pour quatre personnes . 

Il était l'heure du souper, donc nous sommes allés dans un petit resto portugais que nous avions repéré au préalable lors de notre précédente escale . 

Le lendemain, nous reprenions notre route en direction Molines ! Nous faisions d'abord un petit arrêt technique au col du Lautaret . 

Après une heure de route, nous sommes arrivés à la maison de tourisme du Queyras . 

Il est midi et nous pique-niquons . 

Notre premier échauffement nous conduit à Saint-Véran par le "chemin des amoureux" . 

Enfin nous arrivons à La Lobio . Nous prenons possession de nos appartements . 

Et bien, ça suit, non ??? Nous profitons du wifi, faible mais enfin, de ce camp pour partager la suite de notre voyage.

Lundi, nous reprenons la route et retrouvons nos vendeurs de fruits et légumes.

Après la visite du Kruger, les réserves qui nous avions projeté de visiter nous semblent peu intéressantes et nous changeons nos plans : nous décidons de visiter Prétoria.

Mardi matin, nous commençons par le centre historique. La saleté et l'abandon qui y règnent nous rebutent ... clic clic clic nous ne nous attardons pas.

Axelle, fais voir ces images ) ton papy, il appréciera de revoir Prétoria 45 ans + tard.

Nous reprenons le camion et nous nous dirigeons vers « Union Buildings » siège du gouvernement sud-africain.

Une immense statue de Nelson Mandela rappelle que c'est ici qu'il fut investi président en 1994.

Ce symbole est photographié de toutes parts et je suis sollicitée pour figurer parmi un groupe de touristes noirs (à chacun son tour) !

Ces immenses bâtiments de grès rouge figurent sur de nombreux souvenirs d’Afrique du Sud.

 Ce mercredi matin, c'est le « Berceau de Humanité » inscrit au patrimoine mondial, que nous visitons : de nombreux sites archéologiques ont livré des ossements d'hominidés vieux de plusieurs millions d'années.

Le Maropeng Visitors Centre propose de nombreuses animations multimédias.

Une passionnante balade souterraine en bateau nous a fait remonter le temps et nous a éclairé sur les étapes de la formation de notre planète avant le bing bang.

De très belles images, des représentations symboliques intéressantes , nous y avons passé de bons moments.

Nous passons donc 5 nuits dans ce célèbre parc dont les dimensions sont, disons, assez grandes.

Par exemple, vous voyez Bruxelles et ses communes à facilités ? ok.

Vous voyez la Wallonie ? Ok vous pouvez l’ajouter.

Vous voyez la Flandre ? Ok, mettez tout cela ensemble et nous arrivons approximativement à la surface occupée par ce parc. Notez toutefois qu'il n'est que quatorzième mondial ....

Nous allons le parcourir dans tous les sens pendant ces 4 jours pour découvrir des centaines d'animaux.

Nous décidons de vous les proposer par espèce et choisissons parmi nos centaines de photos celles qui nous semblent les plus représentatives.

Commençons par les impalas, les plus nombreux animaux du parc : sans exagérer, c'est par milliers qu'ils se baladent en troupeaux.

Ceux pour qui on ne se trompe jamais....les éléphants ! Mâles solitaires impressionnants par leur taille ou groupes de matriarches accompagnées de leurs petits, c'est toujours un régal des les voir se nourrir et se doucher.

C'est fou la quantité de verdures qu'ils engloutissent mais c'est aussi fou les dégâts qu'ils laissent sur leur passage.

Les grandes demoiselles hautaines sont rarement seules mais on les voit souvent par petits groupes, parfois d'une demi-douzaine. Elles ne sont pas farouches et prennent volontiers la pose.

Nous en avons vu une bonne trentaine.

Au début, on ne les voit guère mais bien vite, on se rend compte que ces pierres au bord de la route sont en fait des tortues, ici en Afrique du Sud, des tortues tigrées.

Omniprésents dans ce pays, les zèbres semblent apprécier la compagnie des oiseaux.... et vice versa.

On ne les connaissait pas encore, les gnous paissent dans les prairies comme les moutons chez nous mais ils sont bien plus grands et surtout bien moins beaux !

Une dizaine de rayures blanches sur le dos, seuls les mâles sont pourvus de magnifiques cornes qui, vuent de face, sont en forme de lyre : voici les kudus !

On n'en n'a vu que 3 et une seule bien photographiée : l'hyène secrète !

C'est, vraisemblablement, une question d'hyène.

Ils font partie de la célèbre troupe des BIG FIVE, les buffles sont impressionnants avec leurs cornes qui les font ressembler à des toréadors ; cependant, ils gardent leurs distances et on ne les photographie qu'au télé.

Et voici les célèbres fauves : lions, léopards, guépards

Précisons directement que nous sommes incapables de les repérer seuls ! Un attroupement de voitures dans tous les sens, des appareils photos dirigés dans la même direction et on trouve le fauve à photographier !

Restons dans les fauves...Cette même technique nous a permis ce matin de découvrir des lycaons ...

Vous ne connaissez pas ? Nous non plus jusqu'aujourd'hui ! Très rares, ces meutes de chiens sauvages ne sont plus présentes que dans le Kruger.

Il faut encore vous montrer les animaux de la rivière : non non pas les poissons mais bien plus impressionnants : les hippopotames et les crocodiles !

Et j'ai failli oublier les phacochères aussi nombreux que les sangliers de nos Ardennes(mais ici, ils ne se cachent pas !

Des petits (et des gros) oiseaux de toutes les couleurs, on vous fait grâce des noms ! Admirez seulement !

Finalement, tout ce beau monde se retrouve dans ces décors de rêve.

Notez que vous pouvez cliquer sur les images pour les regarder en taille réelle.

Nous quittons définitivement l'Océan Indien pour remonter vers le nord et à l'intérieur des terres.

Nous avons presqu'une semaine devant nous pour rejoindre le Parc Kruger dans lequel nous avons réservé 5 nuits.

Toutes les villes que nous traversons, à majorité noire, se présentent de la même manière et, pour les atteindre, les habitants se regroupent aux carrefours et attendent de petits dolmus ou font du stop.

Je me fais un plaisir de circuler dans les magasins de vêtements.

Mais la majorité des fringues se retrouvent sur les marchés

En général, les habitants qui ne fréquentent guère les touristes, sont assez frileux  à se laisser pendre en photo et il faut agir à la sauvette.

mais, comme toujours, l'exception confirme la règle.

Nous nous sommes étonnés des longues files d'attente,,, il s'avère que les gens font la queue devant les banques, les distributeurs de billets  et les bureaux officiels : il leur en faut du courage par cette chaleur !

Certains campings nous réservent de belles surprises : ici du wifi mais tellement faible qu'il est pratiquement inutilisable.

Là, nous atterrissons dans un camping idéalement situé au bord d'un lac au milieu d'un parc naturel.

L'endroit est séduisant : nous décidons d'y passer 2 nuits.

En fin de journée, les membres du personnel se regroupent et sont reconduits tous ensemble en dehors du parc.  Enfin, pas vraiment tous : les hôtesses d'accueil, blanches, reprennent leur voiture !

Mercredi matin, nous profitons de chemins balisés pour un petit trekking de 3 heures vers une chute d'eau.

Le fait est assez rare car, très souvent, les découvertes animalières se font en voiture.

Ici, pas de problème : les zèbres et les diverses antilopes s'enfuient à notre approche et il n'y a ni lion ni éléphant.

Ce jeudi 5, en quittant le camping, c'est  un groupe de bubales (on a cherché dans nos livres pour vous donner le nom) que nous surprenons.

Nous avions le projet de visiter un petit écomusée dans lequel nous devions admirer des maisons ndebele ornées de motifs géométriques colorés.

Le sort en a décidé autrement : les eaux de la rivière étaient trop hautes, impossible de passer !

et c'est très déçus que nous avons quitté ce village fantôme délabré.

Nous jouons de malchance et loupons des chutes vertigineuses (dixit notre guide).

Il ne nous reste qu'à vous montrer un petit pont à 5 arches et quelques lointaines falaises.

Ça ira mieux demain !!!